Un an après l’attaque séparatiste survenue au village Moundenck dans la nuit du 01 Février 2021, Nganzeu Ngankam Grandelle est toujours en cavale. Indexée par les représentants du parti au pouvoir de la localité, la jeune demoiselle, militante du Mouvement pour la renaissance du Cameroun est accusée de complicité.
Son péché, avoir cherché à ramener les refugies de la crise anglophone de u village à sympathiser avec sa formation politique alors qu’elle y rendait pour commercialiser les kits solaires.
Joint il y a quelques jours au téléphone, un proche de Grandelle nous a rassuré qu’elle allait bien mais pas assez en sécurité bien qu’étant hors du pays. Après les évènements dramatiques ayant conduit à la mort tragique de Samuel Wazizi, Grandelle Ngankam a peur pour sa vie.
Interpellé par les forces de sécurité alors qu’il était soupçonné de complicité avec les séparatistes, Samuel Wazizi avait été torture puis assassine dans les cellules de l’armée.
La crise anglophone déclenchée en 2016 a fait plus de 300 000 morts et près d’un million de déplacés internes.