En 2008 poussé à la porte de sortie, André Siaka appuyé par le clan des bandjounais, avait choisi d’imposer un frère du village à la tête de l’institution. Malgré l’opposition des adhérents, ils s’étaient opposés en évoquant ce qu’ils ont appelé la bandjounisation du GICAM. Le clan Siaka avait fait le forcing pour finalement installer André Fotso.
Charles Metouck et René Mbayen du Conseil d’Administration opposeront ouvertement à André Siaka une fin de non-recevoir. Protais Ayangma Amang, Jean Perrial Nyodog, Yves-Michel Fotso, Célestin Kamanou Tawamba, Noucti Tchokwago et Christophe Silenou, suivis de nombreux opérateurs économiques puissants, quittent le GICAM pour aller créer l’ECAM.
Alors que le GICAM et l’ECAM se dirigent vers la fusion, le clan dit des bandjounais utilisent tous les moyens pour bloquer l’initiative. D’abord en instrumentalisant le cabinet civil, ensuite le Minat, et maintenant la justice. Quatre PMEs sur 1400 (1000 adhérents du GICAM et 400 adhérents d’ECAM) qui ne veulent pas affronter l’Assemblée Générale Extraordinaire du 11 juillet s’opposent à la fusion.