Ecarté dans la course aux sénatoriales, Emmanuel Waffo s’est retourné vers le GICAM qu’il souhaite diriger. Depuis la fusion GICAM-ECAM, une fusion saluée par le conseil d’administration, Emmanuel Waffo multiplie les sorties médiatiques pour contester cette initiative qu’il dit être un stratagème du président actuel pour se maintenir à la tête du patronat.
Emmanuel Waffo affiche un désintérêt face à un patronat fort et uni, un patronat affaibli en 2008 après le départ de Siaka et ses tentatives d’imposer ses pions à en croire un adhèrent. Plusieurs dirigeants d’entreprise, dont Protais Ayangma, Perrial Nyodog et Célestin Tawamba, avaient claqué la porte de la centrale pour créer ECAM.
Dans sa dernière sortie, Emmanuel Waffo fait allusion au rejet de la fusion par le conseil d’administration. “Un conseil d’administration imaginaire”, selon une source en interne (un adhèrent qui n’a pas caché sa colère). Traitant Emmanuel Waffo de menteur, il n’est pas passé par quatre chemins pour le qualifier de “pauvre looser”, réduit à inventer un conseil d’administration imaginaire. Il écrit :
« Pauvre looser Emmanuel Waffo, réduit à inventer un conseil d’administration imaginaire. Massa Waffo, donne-nous le procès-verbal de ton conseil d’administration qui aurait rétorqué la fusion? Quels sont les membres du conseil qui se seraient opposés au président Tawamba ? On veut le procès-verbal et les résolutions de ton soi-disant conseil. »
Questionnant la richesse d’Emmanuel Waffo qu’il semble simplifiée, cet adhèrent estime que le pourfendeur de la fusion n’a pas la capacité financière pour diriger les patrons d’entreprises au Cameroun. Il a demandé à Emmanuel Waffo de produire le procès-verbal de son conseil d’administration qui aurait rétorqué la fusion et les membres du conseil qui se seraient opposés au président Tawamba ?
« Mentez, criez, inventez des conseils imaginaires, rien n’y fera ! Tu ne seras jamais président du GICAM ! Même en rêves ! Le GICAM ne veut pas d’un menteur à sa tête. »
Va conclure cet adhèrent, remonté contre l’agissement d’Emmanuel Waffo.