Le Cameroun va lever 200 milliards sur le marché financier de la zone Cemac, un emprunt obligatoire qui servira à financer une cinquantaine de projets structurants.
C’est le sixième après celui de 2010, 2013, 2014, 2016 et 2018. Si l’impact attendu de ces projets n’a pas été satisfaisant, il reste clair que le Cameroun a intégralement remboursé les quatre premiers comme le confirme Investir au Cameroun, la dernière va s’achever en 2013.
Cet emprunt est porteur d’espoir depuis la décision du gouvernement camerounais de soumettre les projets à l’obligation du visa maturité. La Banque mondiale avait dénoncé la non maturation des projets au Cameroun. Si l’on rajoute à cela la reprise du dialogue entre le Cameroun et la Chine il y a lieu de croire au caractère productif de cette dette.
La Chine qui finance plus de 70 % des projets structurants reprochait le non paiement de sa contrepartie financière dans les projets au Cameroun. Ousmane Mey et son équipe du Minepat ont une responsabilité historique sur la gestion de cet emprunt.
La priorité des investissements ira sur l’eau et l’électricité.