Tout le monde connaît la position de la Chine sur le conflit Russie-OTAN. Parlons du Brésil. En pleine crise Russo-Occident en Ukraine, Jair Bolsonaro s’est dit « solidaire » de la Russie lors d’un voyage très critiqué par les occidentaux à Moscou. Le président brésilien a estimé que sa visite était « un signal pour le monde entier ». Plusieurs accords ont été signés sur le plan énergétique, M. Bolsonaro a invité M. Poutine au Brésil, et « l’invitation a été acceptée avec gratitude ».
Allons en Afrique du Sud. Le ministre sud-africain des relations extérieures avait fait l’erreur de critiquer la Russie demandant à Poutine de retirer son armée, une déclaration qui selon les médias sud-africains a irrité le président Ramaphosa.
Pour rectifier le tir, l’Afrique du Sud a publiquement soutenu son partenaire russe en refusant cette semaine de voter une résolution onusienne contre Moscou. Pendant ce temps, le célèbre Julius Malema est devenu le premier défenseur de la Russie dans ses meetings. Quant à l’Inde, le pays a décidé de profiter des sanctions occidentales pour se positionner sur l’énergie et autres produits made in Russia. Voilà le partenariat stratégique du BRICS.