Image : ENEO
Dans l’incapacité d’honorer ses engagements en termes d’investissements au Cameroun, le 5 septembre 2023 le président de la république Paul Biya avait autorisé la nationalisation d’Eneo. Un Comité interministériel présidé par le ministre des Finances avait été mis sur pieds pour piloter l’opération de rachat de l’opérateur majeur du secteur de l’électricité au Cameroun via les fonds de la CNPS.
Alors que ENEO confiait à Financia Capital, leader en Afrique centrale en matière de prestation indépendant de services d’investissement du camerounais Serge Yanic Nana d’évaluer le coût actuel de l’action d’Eneo avant les négociations, le ministre des finances sollicitait un cabinet français KPMG qui contrairement à Financia Capital, n’a toujours pas remis son rapport. Un retard qui en Décembre, avait obligé le ministre des finances à demander un sursis de deux mois avant la reprise des négociations.
En début d’année 2024 après l’annonce par le ministère des finances de l’épuration de sa dette envers ENEO, alors que l’on s’attendait à une reprise des négociations, coup de tonnerre. Actis annone dans le New-York Time avoir vendu tous ses actifs à un investisseur américain General Atlantic qui pourtant avait annoncé depuis le mois de décembre être en négociation avec le britannique. Ce rachat explique-t-il pourquoi le groupe français KPMG retardait pour livrer son rapport ? Le ministre des finances n’était-il pas informé des négociations entre l’américain et le britannique pourtant publies en noir et blanc dans Boursorama le media de la bourse européenne ?
Le nouvel acquéreur qui entend boucler son deal en mars a maintenu le directeur d’exploitation d’Actis pour la poursuite des opérations terrains, Si le nouvel opérateur décide de céder ENEO, les négociations risqueraient d’être plus complexes .Après AES SONEL, les américains sont de retour dans la gestion de l’énergie électrique du Cameroun.
Albin Njilo