loader-image
Paris
1:05 am,
temperature icon 7°C

La stratégie au cœur de l'information

19 avril 2024

Crédit : Mason Ewing Corporation

À 11 mois il est le symbole de l’humanisme dans un monde en perte de valeurs

« Le monde s’est autant (sinon plus) bâti avec la haine et l’indifférence qu’avec amour et humanisme ».

disait Guillaume Renoux

Entre l’indifférence des riches face aux pauvres, les conflits intercommunautaires, le racisme, le tribalisme, le terrorisme, autant de facteurs ayant dénaturé l’humanité de son humanisme, surtout lorsqu’on y ajoute la pandémie du COVID-19 qui n’a fait qu’aggraver la frustration des gens.

En France, plusieurs millions de personnes sont victimes d’un racisme patent, parfois institutionnel, parce qu’ils sont noirs, migrants, maghrébins, musulmans ou supposés tels. Une situation qui ne fera que s’aggraver tant que la société fera que seules les communautés impliquées se défendent entre elles. 

C’est à Jonathanland que nait Baby Madison, un personnage fictif de 11 mois né en pleine pandémie du COVID-19. Avec sa peau métissée, ses yeux bridés rappelant certains asiatiques mais leur couleur bleue faisant référence aux nord-européens, Baby Madison est caractérisé par la tolérance et l’humanité et est le symbole de la mixité. 

Selon un rapport du Haut-Commissariat des droits de l’homme de l’ONU présenté par la Rapporteuse spéciale sur la vente et l’exploitation sexuelle d’enfants à la 46ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève, en Suisse, les mesures de confinement dues au virus COVID-19 ont entraîné une hausse des violences à l’égard des enfants, ainsi que de nouvelles formes d’exploitation et d’abus sexuels en ligne et hors ligne.

On se souvient de la création de Baby Madison Label qui a fait suite aux polémiques sur les établissements accueillant des mineurs en France. Des cas d’abus, de violences et de viols furent alors révélés au public. Depuis, ils sont stigmatisés, mis à mal par l’opinion publique.

Les droits de l’enfant ne se limitant pas à lutter contre les agressions, le combat contre la précarité est celui de Baby Madison.

Le rapport de l’ONU indique que les enfants pourraient bien figurer parmi les principales victimes de la crise à long terme, car leur éducation, leur alimentation, leur sécurité et leur santé seront considérablement compromises. La pandémie a mis en péril la vie de millions de personnes. L’UNICEF indique que le nombre d’enfants en situation de pauvreté multidimensionnelle a atteint 1,2 milliard, soit une augmentation de 15 % depuis l’arrivée de la pandémie début 2020.

Utilisé comme logo de la fondation SOS Madison International, Baby Madison est très actif au Cameroun auprès des enfants de la rue. Il a joué les Pères Noël pour ces enfants qu’il entend aider avec le soutien de la Mairie de Guignes en France en leur donnant une chance de quitter la rue à travers l’apprentissage des petits métiers (plomberie, carrelage, maintenance électronique, etc…).

À 11 mois, ce bébé créé par Mason Ewing en hommage à sa mère Marie Elong a de l’empathie pour les enfants de 3 ans réduits à concasser les pierres à l’extrême nord du Cameroun, sans oublier les réfugiés de la crise anglophone à qui il avait offert des cahiers et des livres lors de la dernière rentrée scolaire. Mais bien que le Cameroun soit le pays de son créateur, ce n’est pas le seul pays dans lequel opère Baby Madison. En attendant attirer l’attention de l’Unicef sur ses œuvres, Baby Madison a reçu l’Award 2021 du célèbre Afrimpact Magazine.

Le Cameroun a organisé la Coupe d’Afrique des nations en janvier 2022 et le groupe Madison y a fait participer les enfants de la rue.

Personne dans cette ville hébergeant le restaurant des bulles magiques, le petit magasin des gourmands, le port de Jonathanland, la Cathédrale Ste Marie et la grotte des larmes éternelles ne pouvait parier sur la venue d’un bébé qui en 11 mois ferait parler de sa ville à travers le monde.

Madison est l’égérie fictive de Madison Color, une gamme de vêtements de sport. Cette marque est connue pour ses t-shirts avec du braille apposé dessus pour que les personnes non-voyantes puissent reconnaître au toucher la couleur et la taille du vêtement ainsi que suivre l’activité du bébé.

J’ignore si j’ai bien compris le sens de votre phrase donc n’hésitez surtout pas à me poser la question si jamais ce n’est pas le cas.

Partager l'article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *