Dans un pays où le mercure peut grimper jusqu’à 45 degrés, la température dans le stade peut être réglée sur “20 ou 16 degrés”, selon Saud Abdul Ghani, ingénieur à l’université du Qatar qui peut se réjouir :
“La climatisation, c’est une première pour une Coupe du Monde”.
Un désastre écologique pour certains militants écolo à l’instar de Gilles Paché :
“Un rafraîchissement de l’air génère, par nature, des dépenses énergétiques significatives, et les climatiseurs sont responsables d’une hausse des températures dans les grands centres urbains puisqu’ils rejettent à l’extérieur la chaleur qu’ils ont pompé à l’intérieur”.
Le petit émirat, prêt à tout pour réussir son Mondial, a même développé pendant trois ans un gazon supportant la chaleur du désert.
“Ce gazon est parfait pour les stades parce qu’il correspond aux standards de la Fifa et au jeu des footballeurs”.
Yasser Al Mulla, directeur du paysage et du gazon