Dans la stratégie nationale de développement 2030, le Cameroun a misé sur l’industrie lourde pour la transformation des matières premières. La sidérurgie et métallurgie étant énergivores, il fallait penser à développer le potentiel électrique, objectif pour 2030, atteindre le cap de 5000MW.
Si tout cela est possible, c’est désormais grâce au nouveau mode de financement adopté par le gouvernement, à savoir PPP et producteurs indépendants. La France a saisi la perche à travers sa filière EDF. Après le barrage de Nachtigal, l’entreprise française lorgne désormais celui de Kikot, pas moins de 400MW .Évalué à 1 milliard d’euros, c’est dans la commune de Nyanon, Sanaga Maritime que EDF va construire son second barrage au Cameroun. Valérie Levkov directrice générale d’Électricité De France (EDF) pour l’Afrique, le Moyen-Orient et la Méditerranée orientale étaient au Cameroun la semaine dernière pour boucler le processus avec les autorités camerounaises.
Le potentiel hydroélectrique du Cameroun est évalué à plus de 23000MW, troisième en Afrique.