La jeunesse camerounaise, entre 18 et 30 ans, continue de vibrer sur le son du Makossa, ce genre musical qui a façonné l’identité culturelle du pays. Lors de notre récent sondage, 60 % des jeunes interrogés ont cité le même nom comme celui qui les fait danser et les transporte sur la piste :
Mota Penda Legrand.
Mota Penda Legrand : L’Héritage d’une Vie Dédiée à la Musique
De son vrai nom Emmanuel Penda Wokonyi, Mota Penda Legrand est originaire du village de Sanje, sur la côte ouest du Cameroun. Passionné de musique dès l’âge de 5 ans, il créait ses propres instruments à partir de boîtes en tin, de parapluies et de morceaux de bois, animant un petit orchestre d’enfants. Aujourd’hui, il cumule plus de 30 ans d’expérience comme chanteur, compositeur, guitariste et directeur musical.
Son objectif ?
Réhabiliter le Makossa et le faire briller dans une version moderne tout en restant fidèle à ses racines. Ses collaborations rendent hommage aux anciens maîtres comme Petit Pays, Penda Dallé, ainsi qu’aux figures emblématiques des années 80 comme Sallé John, Dina Bell, et la famille du Makossa, les Decca : Grace, Ben et Dora, qui enflammaient jadis les foyers et les pistes de danse du pays.
Le Makossa Aujourd’hui : Des Pistes de Danse qui Vibrent
Les jeunes ne se contentent pas d’écouter la musique : ils la vivent. Les vendredis et samedis soir, le Mermo Night‑club à Bonamoussadi, Douala, devient le temple du Makossa moderne. Ouvert de 19h à 6h, ce club accueille des soirées où résonnent Makossa, Mbolè et R&B camerounais. Ici, la jeunesse oublie ses soucis et s’abandonne au rythme de ses nouveaux idoles, à commencer par Mota Penda Legrand.
Le Makossa n’est pas seulement un style : c’est une célébration, un héritage culturel transmis de génération en génération.
Grâce à des artistes comme Mota Penda Legrand, ce rythme emblématique retrouve sa place sur les pistes de danse, ravivant les souvenirs des anciens tout en électrisant la nouvelle génération.
Un Pont entre Passé et Présent Le Cameroun a besoin de moments de répit, et la musique en est un vecteur puissant. Entre hommage aux légendes et éclats contemporains, le Makossa continue de réunir, de faire vibrer et de faire rêver.
Mota Penda Legrand et la nouvelle vague de chanteurs camerounais rappellent que, pour danser et célébrer, il suffit parfois d’un rythme, d’une mélodie, et d’une piste de danse prête à accueillir les corps et les cœurs.
